Nous nous étions dit qu’un petit voyage en Touraine afin d’étudier ce que l’artisanat local pouvait produire de meilleur ne pouvait que nous faire du bien. Nous avions une connaissance – faite au cours de nos précédentes pérégrinations – qui pouvait nous aider dans ce but. Bien sûr, un petit échange autour d’un ballon ovale irait de soi.
Cette idée s’est transformée en projet, ce projet, en réalité. A un moment, il ne nous restait plus qu’à organiser le moyen de transport. Tiens ! On va tester les minibus ! Pourquoi pas ? On en prend trois. On aura même un peu de marge, il y a tout juste 15 joueurs. Rajoutez quelques accompagnatrices et le compte y est … à peu près.
Pour aller les récupérer – les minibus – le vendredi soir, il nous fallait 3 chauffeurs – Toc, Chameau et ma pomme, plus Nathalie (Madame Chameau) histoire de nous amener là -bas. Je passe vite fait sur les détails, mais Toc devait passer me prendre à 17h00 pétantes chez moi. Et, énorme victoire, Toc a été à l’heure ! Rien que ça, ceux qui connaissent Toc savent qu’il y a de quoi faire croire aux miracles de Lourdes.
Nathalie a donc pu faire sans souci sa petite tournée de ramassage périscolaire pour aller attraper les minibus.
Quand je les ai vus – les minibus – je me suis dit que ça ferait un peu convoi de la banque de France, les motards en moins quand même. Et puis ils étaient gris … Donc finalement, on s’en sortait bien.
Tout se passe bien donc pour les récupérer, et on se met d’accord pour être place Diderot à 6h45 le lendemain matin. Pas de surprise, on y arrive à partir de 7h00. Ça c’est habituel, pas d’influence de Toc là -dedans. Pas à l’heure donc, on nous attendait même.
Le temps de prendre un petit café – ça permet d’attendre que tout le monde soit définitivement tombé du lit – on charge les minibus en valises, sacs et touristes plus ou moins sportifs. Le convoi s’ébranle. En route !
Le voyage est tranquille. On est sûrement un peu endormis. Dans le minibus de Toc, il y avait paraît-il des élèves un peu plus turbulents …
Dans le nôtre, on converse de choses et d’autres avec le Zident, on peut faire du rugby et parler de tout. Et puis quand même pour se reposer de tant de sujets divers et (a)variés, on parle de vielles émissions de télé. Notamment de celle de ce bon vieil Eddy MITCHELL avec la Dernière séance. Et là , épaté ! J’étais sur le c(bip!)l, j’en ai fait une embardée ! Il m’a sorti que c’était la première émission de télé qui avait tenté une expérience en 3D en 1982 avec une sorte de bête océane ! C’est là que j’ai fait l’embardée. Une bête océane, ça, c’est du Zident dans le texte – un trou de mémoire de sa part rapport au vrai nom de la fameuse bête. Il a fait des recherches sur internet et pan ! C’était bien en 1982 et le nom exact du film c’était « L’étrange créature du Lac Noir ». Le Zident il a aussi la mémoire d’un éléphant.
On continue notre route. On fait une pause-café et besoins physiologiques. On prend notre temps. Tranquilles. On finit par repartir. On sera à l’heure de toute façon, il n’y a personne sur l’autoroute.
Amboise est en vue, le GPS nous aide bien à trouver le centre d’hébergement. Tiens ! Le Shaker est déjà là ! En face ! Gourmand le note avec un très fort accès français !
On sonne le gardien pour récupérer les clés et découvrir la répartition des chambres. Isabelle – Madame Q – jette un œil sur la reproduction grandeur nature du capitaine Haddock. Je me demande bien pourquoi … Avec la perception des clés des chambres, on découvre que Chat Noir a choppé la numéro 13 … Merde ! Qu’est-ce qu’il va encore lui arriver …
On dépose les affaires dans les chambrées, on fait les lits tant qu’on est lucides. Je suis avec Toc et Patoche. Je prends le lit près de celui de Patoche. Pas parce que j’envisage de nouvelles expériences, non, non. Mais lui, il ronfle pas … enfin pas trop.
Le temps que tout le monde soit prêt, on rentre l’adresse du rendez-vous de midi dans le GPS et c’est parti pour aller retrouver nos hôtes.